Lat Dior
Lat Dior Ngoné Latyr Diop ( 1842- 1886), fut Damel (roi) du Royaume de Cayor, dans l'actuel Sénégal. BiographieFils de Sakhéwère Sokhna Mbaye et de la Linguère Ngoné Latyr Fall, Lat Dior Ngoné Latyr Diop est né en 1842 s'opposa farouchement à l'annexion du Cayor et il infligea de lourdes pertes au colonisateur, notamment à Pathé Badiane en 1864 et Ngol Ngol en 1865. Il rencontra le 26 octobre 1886 les troupes de Faidherbe au puits Dekheulé, où il mena un dernier combat sans espoir et y laissa la vie en 1886. D'où cette phrase de Faidherbe : « Ceux-là, on les tue on ne les déshonore pas »". C'est aujourd'hui la devise de l'armée sénégalaise « On nous tue, on ne nous déshonore pas ». AnnexeLe nom Cayor vient de : gaayi djoor (signifiant : ceux du sable). Et le titre de Damel vient du mot wolof(casse)en raison de l'indépendance du Cayor vis à vis du Djoloff en 1549 à`la bataille de Danki opposant le prince héritier puis Damel Amari Ngoné Sobel Fall et du Bourba Djoloff Léléful Ifak. Voir aussiArticles connexesBibliographieEssais - Marie Casanova, Lat Dior : le dernier souverain du Cayor, ABC : Nouvelles éditions africaines, 1976 ?
- Amadou Cissé Dia, Les Derniers jours de Lat Dior suivi de La mort du Damel, Présence Africaine, 1965
- Amadou Bamba Diop, « Lat Dyor et le problème musulman », dans Bulletin de l'IFAN, série B, n° 28, 1966
- Denys Ferrando-Durfort, Lat Dior : le résistant, Paris, Chiron, 1989, 45 p. (ISBN 2-7027-0403-4)
- G. Ganier, « Lat Dior et le chemin de fer de l'arachide, 1876-1886 », dans Bulletin de l'IFAN, série B, n° 17, 1965
- Vincent Monteil, « Lat-Dior, damel du Kayor (1842-1886) et l'islamisation des Wolofs », in Esquisses sénégalaises (Wâlo, Kayor, Dyolof, Mourides, un visionnaire), Dakar, IFAN, 1966, 244 p.
- Mamadou Seyni M'bengue, Le procès de Lat Dior, D.A.E.C., 1970
- Guy Thilmans, « Lat Dior, Cheikh Saad Bou et le chemin de fer », Saint-Louis-Lille-Liège, n° 1, 1992
Fiction - Thierno Bâ, Lat-Dior - Le chemin de l'honneur, drame historique en huit tableaux, Dakar, Impr. Diop, 1970, 100 p.
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